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4 clés pour sortir de la dépendance affective

Vous redoutez la solitude, le conflit, vous recherchez sans cesse l’approbation des autres dans vos décisions, et vous avez, coûte que coûte, besoin de leur plaire? Vous souffrez peut-être de dépendance affective. Et puisque les conséquences de cette dépendance sur votre bien-être et votre épanouissement personnel sont grandes, il est temps de vous en libérer. Alors, quels signes indiquent qu’une personne est en proie à la dépendance affective ? Comment en sortir ? Je vous livre mes clés.

Sortir de la dépendance affective - Elisabeth Spertino Psychothérapie Draguignan


5 signes qui indiquent que vous souffrez de dépendance affective

Avant de comprendre comment sortir de la dépendance affective, faisons le point afin de savoir si elle prend l’ascendant sur vous et vos relations.

Vous ne savez pas être heureuse seule

Cette incapacité à se sentir épanouie et bien lorsque vous êtes seule, c’est l’un des premiers signes de la dépendance affective. En réalité, on pourrait même aller jusqu’à dire que plus vous vous sentez mal et anxieuse lorsque vous êtes seule (ou à l’idée de d’être), plus le degré de dépendance affective auquel vous devez vous confronter est grand. Aimer passer du temps avec soi-même, se retrouver, pratiquer des activités seule, sans avoir besoin de combler son temps avec d’autres relations, c’est cela, être indépendante affectivement !

Vous avez du mal à prendre des décisions sans la validation d’un tiers

Vous doutez, vous hésitez, vous n’arrivez pas à prendre de décisions. Vous avez toujours besoin de vous référer à quelqu’un pour faire des choix, qui pourtant ne concernent que vous ? L’approbation et le réconfort des autres vous sont indispensables ? C’est le signe que vous manquez de confiance en vous, et que vous comptez sur les autres pour guider votre vie… La dépendance affective est bien là.

Vous avez besoin de plaire

Vous craignez les désaccords et les conflits, et vous avez peur d’être rejetée, exclue. Dès le début d’une relation, vous avez besoin de plaire à la personne et d’être le centre de son attention. Vous ne vous demandez pas particulièrement si l’autre vous plait, vous n’avez qu’une idée en tête : être choisie, être aimée, être l’exclusivité.

Vous vous emballez trop vite dans vos relations

Une relation se construit au fil du temps, petit à petit. Mais la personne dépendante affectivement n’a que faire de ce principe. Dès qu’elle commence la relation, elle va trop vite, elle se projette dans un futur commun, sans pourtant avoir pris le temps de mesurer le degré de sentiments de l’autre, et son envie de s’impliquer dans cet avenir et dans ces projets.

Et lorsque qu’elle aborde le sujet avec son partenaire, elle est déçue de voir que l’autre ne partage toutes ses envies. Pire, elle se sent presque trahie, rejetée, anéantie. La peur de l’abandon la gagne également, et elle se remet en questions, elle pense que l’autre ne l’aime pas, et elle perd encore en confiance en elle.

Vous avez tout le temps besoin d’être rassurée

La personne qui souffre de dépendance affective a tout le temps besoin d’être rassurée sur les sentiments que l’autre lui porte. Au point d’être trop insistante, et même parfois d’envahir l’autre. Elle questionne son partenaire, l’étouffe, le harcèle pour savoir ce qu’il ou elle ressent, quel est le degré de ses sentiments, et comment ces derniers évoluent.

Et si, au début de la relation, le partenaire prend sur lui afin de faire preuve de patience et répondre, petit à petit, il est lassé de se répéter, et finit par exploser.

Sortir de la dépendance affective - Elisabeth Spertino Psychothérapie Draguignan

4 clés pour sortir de la dépendance affective

Apprendre à vous plaire à vous-même

Avant de vouloir à tout prix plaire aux autres, plaisiez-vous à vous-même. S’aimer et avoir une meilleure estime de soi, c’est l’une des clés qui délivre de la dépendance affective. Car on l’a vu, celle qui en souffrent n’ont pas confiance en elles et ont une image d’elles assez peu flatteuse. Alors, pour apprendre à vous aimer vous-même, faites le point sur vos qualités, vos réussites. Faites une liste de ce que vous appréciez dans votre personnalité et des choses que vous avez accomplies, et soyez exhaustive.

« J’aime bien cette habitude que j’ai de réagir comme cela, face à telle situation »

« J’aime mon humour, mon altruisme, mon écoute, ma persévérance… »

Félicitez-vous sur vos succès du jour, même les petites victoires ! En bref, reconnaissez vos valeurs.

Prendre des initiatives sans demander conseils

Prenez l’habitude de ne pas vous référez à d’autres personnes pour prendre vos décisions. Au début, commencez avec de petites initiatives quotidiennes : félicitez-vous d’avoir pris telle ou telle décision, tout se célèbre ! Ne demandez pas de conseils, pas d’approbation, pas de validation : n’écoutez que vous, votre instinct, vos envies.

Préparez-vous des journées seules avec vous-même

Vous n’aimez pas être seule, cette idée vous angoisse. Hé bien l’idée, c’est de vous prouver à vous-même que vous pouvez passer une journée seule, sans vous ennuyer, sans avoir besoin de quelqu’un pour combler votre temps libre. Faites ce que vous aimez faire, découvrez-vous de nouveaux hobbies, testez de nouvelles activités. Vous aimez la nature ? Sortez vous promener seule : un peu de musique, quelques douceurs sucrées (vos préférées) que vous aurez pris le temps de cuisiner si vous aimez ça, et vous voilà prête à passer une journée détente à votre image, seule avec vous-même.

Prenez un cours de cuisine, de danse, sortez voir une exposition : ne vous posez aucune limite.


Faites-vous accompagner par un psychothérapeute

La personne qui souffre de dépendance affective n’en est pas toujours consciente. Elle sait que quelque chose, dans sa relation à l’autre, la fait souffrir, mais n’arrive pas toujours à mettre le doigt sur ce qui lui fait du mal. En cela, l’aide d’un psychothérapeute peut être intéressante.

Psychothérapeute à Draguignan, j’aide depuis 20 ans les femmes à avancer plus sereinement, à prendre conscience de leurs blocages, de leurs fonctionnements et de leurs douleurs. Vous souhaitez être accompagnée pour sortir de ces schémas qui vous font souffrir ? Parlons-en et avançons ensemble.

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